• CONCLUSION

    Quel que soit le moment où se positionne l’œuvre par rapport aux faits graves qu’elle dépeint avec plus ou moins de fidélité, l’humour a été employé pour présenter ces faits.

    En effet, le rire peut rendre plaisant, enjoliver et adoucir.

    Il rend plus réceptif à des sujets sérieux, le rire étant quelque chose de répandu et populaire, il rendit les faits graves accessibles à un public que l’on souhaite instruire, comme l’a fait Chaplin dans Le Dictateur, ou bien Benigni dans La Vie est Belle. Le rire crée également une distance et sert d’édulcorant, il masque légèrement la vérité pour mieux la faire passer auprès de la critique.

    L’humour peut même servir de défense à l’oppressé, voir renforcer l’horreur pour mieux dénoncer tout comme l’a très bien fait Boris Vian dans sa nouvelle Les Fourmis.

     

    Mais il ne faut pas perdre de vue que le rire est un moyen d’expression comme un autre, et qu’opposer ainsi des sentiments antithétiques tels que le rire et l’effroi peuvent poser problème. L’humour a donc ses limites et doit être employé judicieusement, afin de ne pas choquer la majorité ou de dénaturer le message véhiculé par l’œuvre.