• ROLLOT Juliette

    T.P.E. – Synthèse individuelle

     

    ROLLOT Juliette

     

    Thème :

    Représentations et Réalités.

    Problématique :

    Pourquoi recourir à humour pour rendre compte de faits graves tels que la Seconde Guerre Mondiale ?

     

     

    Cette année, comme tout élève de première, j’ai découvert les modalités de l’épreuve des T.P.E., les Travaux Personnels encadrés. En tant qu'élèves de Première L, les trois thèmes qui nous étaient imposés étaient les suivants :

    « Héros et personnages », « Représentations et réalités » et « Lumière, lumières ». Notre travail devait pouvoir mêler deux matières, à savoir le français et l'histoire.

    J'ai fait le choix de former mon groupe avec Lisa Dominguez et Solène Poirier car ce sont de bonnes camarades, que nous pouvons facilement communiquer entre nous ou même nous voir physiquement en dehors des heures de TPE imposées. Nous avons ainsi pu facilement mettre en place une bonne ambiance de travail et coordonner nos tâches.

                Durant ces T.P.E., nous avons rencontré de nombreuses difficultés, mais nous pouvons sans hésiter dire que nous avons donné tout ce qui était en notre pouvoir pour les surmonter.

     

     

    Raisons du choix du sujet et de la production :

    En tant que jeunes femmes fortement intéressées dans le domaine de la bande dessinée et des arts, graphiques, notre choix s'est dans un premier temps orienté sur le grand thème « Héros et personnages ». Nous avons pensé à parler de la Seconde Guerre Mondiale dans la bande dessinée, depuis les faits jusqu’à nos jours, et avons aussitôt pu sélectionner des supports potentiels, tels que le comic de Captain America, né pendant la guerre, ou Maus, témoignage autobiographique d'après-guerre.

    Nous avons là rencontré notre première difficulté : notre choix de période historique était trop étendu, nos problématiques potentielles trop vagues et nos supports peu divers.

    Nous avons donc gardé toutes nos questions autour de notre premier choix, ce qui nous a amené de fil en aiguille à changer notre problématique en : « Est-ce que tourner en dérision des faits graves tels que la Seconde Guerre Mondiale pose un problème d’éthique ? », ce qui a entraîné un changement de thème.

    Nous sommes donc parties sur de nouveaux supports, dont les trois principaux sont Le Dictateur de Charlie Chaplin, La Vie est Belle de Roberto Benigni et la nouvelle Les Fourmis de Boris Vian.

                Là s’est trouvée la partie la plus difficile de nos TPE : nous étions tombées dans une impasse, ayant beaucoup de difficultés à mettre en lien supports et problématique ainsi que de trouver un contenu adéquat. Nous sommes restées dans une impasse pendant quelques séances, pour finalement nous concerter et prendre l’initiative de modifier légèrement ainsi qu’une dernière fois notre problématique qui est alors devenue « Pourquoi recourir à humour pour rendre compte de faits graves tels que la Seconde Guerre Mondiale ? ».

                Afin de répondre à notre problématique, nous avons consulté de nombreux sites internet en sélectionnant les plus fiables possibles, ainsi que des documents papiers disponibles dans notre CDI ou nos médiathèques respectives. Nous avons également compté sur notre propre sens de l’analyse pour étudier nos supports en détail.

                Nous avons fait le choix de présenter le fruit de notre travail en un blog, car c’est un support très interactif, aussi souple que simple à manier, susceptible de rendre la découverte de notre TPE par le jury plus agréable qu’un simple dossier.

     

                Au sein de mon groupe, mon rôle fut relativement multiple : j’ai aidé à la bonne coordination du groupe ainsi qu’à la répartition des tâches, prenant en considération les affinités et le travail de chacune de mes coéquipières. J’ai proposé de tenir le blog qui allait accueillir nos TPE, mettant ainsi à profit ma connaissance des plateformes numériques et mon aisance dans ce domaine. J’ai proposé de faire un blog sur la plateforme Eklablog pour plusieurs raisons : j’avais déjà utilisé cette plateforme par le passé, et Eklablog s’avère être très simple à manipuler, ce qui nous offrait un avantage de rapidité, le temps commençant à nous faire défaut.

    J’ai également effectué de nombreuses recherches documentaires pour ensuite les classer par catégories et les envoyer à mes coéquipières, facilitant ainsi la rédaction finale.

    Je peux dire que je me suis beaucoup investie pour ce travail, travaillant allègrement en dehors des heures dédiées aux TPE.

                Sur le plan méthodologique, ces TPE nous ont appris à savoir gérer notre temps, coordonner un projet de groupe et affûter notre sens de l’analyse. Il nous a également énormément poussés à l’autonomie, nous laissant presque sans indications ou directives précises au début de notre travail.

                Dans le cadre du français, cet exercice nous a forcées à exercer nos compétences analytiques ainsi que d’approfondir nos connaissances sur les différentes formes du comique, et ce dans des supports très divers. Pour la partie histoire de notre travail, nous avons appris à retrouver le contexte historique d’une œuvre ainsi que de rechercher de nombreuses informations sur le passé de l’œuvre, comme par exemple son accueil par le public. De manière plus générale, nous avons appris à savoir prendre en compte de manière équilibrée chacune de ces deux matières pour traiter nos supports et rédiger notre production.

    J’ai aussi pensé que certaines des questions que nous nous sommes posées autour de nos problématiques et auxquelles nous avons cherché des réponses nous a partiellement introduites à la philosophie, matière que nous aurons en Terminale (en effet, nos recherches nous ont à plusieurs reprises ramenées à des écrits philosophiques). Je pense que c’est un léger plus pour nous trois, car ces T.P.E. nous ont donné un avant-goût de ce qui nous attend en cours de philosophie.

     

    En conclusion, je ne dirai pas que les T.P.E. ont été pour moi une bonne ou mauvaise expérience. Je dirais que c’était un exercice très formateur et plutôt difficile à mon goût, stressant parfois et qui nous a fait énormément prendre sur nous-même.